Faisons confiance au jugement positif des banques centrales… S’ouvre une période intense en rapports de forces et enjeux stratégiques.

La décision de la BCE de simplement prolonger le QE (60 G€ injectés par mois) et non de l’augmenter a déçu les marchés. Mais nouvelle intelligence monétaire internationale oblige, en évitant un nouvel affaiblissement de l’euro, la BCE permet à la Fed de Janet Yellen d’envisager plus librement sa remontée des taux (signal clair), nécessaire contre l’inflation (alors que la croissance est révisée en hausse à 2,1% au T3) mais dangereuse pour tous les exportateurs en dollar qui subiront encore la hausse de la devise américaine.

L’OPEP ne fera pas le jeu de la concurrence américaine et des nouveaux producteurs de gaz de schistes. Elle veut même la tuer en cassant les prix du marché avec une offre excédentaire, sans quota. Du coup le pétrole et les sociétés parapétrolières plongent en bourse. Avec un pétrole trop bas trop longtemps, attention à la perte de rentabilité d’un secteur très capitalistique qui pourrait faire défaut sur ses dettes à haut rendement. Les bancaires exposées sont vendues en bourse.

Au-delà du pétrole, la chute de la demande chinoise en matières premières (divisée par 2 en 2 ans) interroge sur le réel taux de croissance en Asie.

Eviter les prises de risques excessives et préférer les actions européennes.

 


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