Une règle absolue : connaître sa vraie tolérance au risque avant de viser une espérance de gain. D'où le sens de votre profil investisseur, actualisé régulièrement.

Notre travail d'allocation consiste à répartir votre épargne par types d'investissements (ou classes d'actifs) selon des critères de garantie de la contrepartie, de liquidité des titres, de volatilité des prix et de performance sur la durée.

NB : Ne pas confondre le sous-jacent, à l'origine du rendement et du risque, avec son support juridique et fiscal (l'assurance-vie et le PEA ou la location meublée et la loi Pinel par exemple).

 

LES PRODUITS FINANCIERS

  • Les solutions à capital garanti

Considérer le taux sans risque entre 3% et 4% net , grâce à l'assurance-vie, selon les conditions du contrat. L'épargne est investie sur le fonds Euro de la compagnie et reste mobilisable à tout moment. Elle est donc plus flexible et mieux rémunérée que sur tout placement bancaire aujourd'hui. Attention au taux. Il diffère selon les contrats en fonction de la proportion d'unités de comptes (UC exposées aux marchés, non garanties) éventuellement réclamée par la compagnie, en complément du fonds Euro.

En théorie, les obligations d'entreprises souscrites en direct jusqu'à échéance donnent également la garantie du capital. Dans la pratique, elles nécessitent toutefois un portefeuille de 1 million d'euro minimum (pour des questions de quotité, de répartition du risque et de coût de souscription). Le capital est seulement garanti à terme. Il reste exposé au risque de taux en cours de vie. Le rendement est fonction de la maturité du titre et de la qualité de signature de l'émetteur. Compter une fourchette de 2% à 6%, pour un placement de 1 à 7 ans, selon son rang "Investment Grade" (de 1er choix) ou "High Yield" (plus risqué).

  • Les solutions à capital protégé

Les solutions à capital protégé sont des produits structurés associant généralement la garantie d'une obligation à la prime d'une option. Le coupon annuel est actuellement entre 6% et 7% selon les conditions propres à chaque produit . Distinguer depuis 2010 deux grandes typologies de produits : Soit un capital garanti jusqu'à une baisse limite de l'indice de référence (au terme de 8 à 10 ans), et une perte proportionnelle au-delà de la limite. Soit l'acceptation d'un risque de perte proportionnelle à l'indice avec un plafond connu à l'avance.

  • Les solutions privilégiant le rendement

Il s'agit de distinguer les gestions (OPCVM ou mandats privés) selon leurs cahiers des charges : volatilité, classes d'actifs, références. Ainsi, les fonds flexibles patrimoniaux limitent le risque alors que les fonds purs (concentrés sur des thèmes d'investissements) visent le rendement. Appréhender ces placements uniquement sur des horizons de 3 à 5 ans minimum.

 

L'IMMOBILIER

L'immobilier présente la sécurité d'un bien tangible, "un toit sur la tête". C'est surtout le plus simple moyen de développer son patrimoine avec le levier de la dette. Attention toutefois : Bien mûrir l'investissement. L'accès au bien dans certains dispositifs fiscaux est théorique. L'immobilier concentre beaucoup d'argent sur un même investissement, d'où des variations de prix importantes, une fois ramenées en euro. Les fonds investis ne sont plus librement disponibles. Le rendement du bien est parfois dépendant de la qualité de son gestionnaire.

 L'investissement immobilier s'inscrit au choix dans plusieurs régimes fiscaux, selon l'affectation du bien et la nature du projet :

 

  • Le déficit foncier

Essentiellement pour compenser des revenus fonciers préexistants.

L'immobilier mis en location nue est générateur de revenus fonciers.  En cas d'option pour le régime réel, l a réduction de ces revenus imposables est possible par l'acquisition d'immeubles locatifs dont les charges, de travaux et de financement notamment, produiront pendant un temps des déficits fonciers déductibles.

Sous conditions, le résultat net foncier pourra être réduit, voire négatif. Un déficit de 10.700 € par an maximum est alors imputable sur le revenu global s'il résulte de charges ayant permis l'acquisition ou l'entretien d'un immeuble productif de revenus fonciers.  

 

  • La location meublée (LMP et LMNP)

Essentiellement pour s'aménager des revenus futurs qui seront pendant un temps défiscalisés.

L'immobilier mis en location meublée est générateur de BIC. Au régime réel et sous conditions, l'avantage fiscal tient à la constatation possible d'amortissements comptables. Ils réduisent les loyers imposables sans peser effectivement sur la trésorerie. Ce régime fiscal convient particulièrement aux foyers imposés dans les tranches marginales supérieures.

En cas de location meublée avec prestation de services, une quote-part de l'investissement est même source d'une réduction d'impôt. 

Dans le cas où la location meublée remplit les conditions pour être jugée professionnelle, les éventuels déficits sont imputables sur le revenu global.

 

  • La nue-propriété

Pour développer son patrimoine hors ISF.

L'investissement immobilier en nue propriété consiste à acquérir un bien mais, pendant un temps, à en laisser les revenus à un tiers, l'usufruitier. La pleine propriété sera acquise au terme contractuel du démembrement. L'investissement initial est donc moins onéreux et dans l'intervalle, le bien est exclu de la base taxable à l'ISF. Ce produit convient bien aux patrimoines très exposés à l'ISF et n'ayant pas besoin d'emprunt pour réaliser l'investissement.

 

  • La Loi Malraux ou le Monument Historique

Les déficits fonciers sur le Monument Historique que l’on occupe sans en dégager de revenus sont imputables sans limite sur le revenu global de l’année.

Sont reportables sur 6 ans les déficits adossés à une partie du bien mise en location.

 

 

LES PRISES DE PARTICIPATIONS

  • Le placement non coté

 

  • Le fonds de dotation

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