En période de croissance molle, une moindre accélération s’apparente vite à un ralentissement. Alors veille de crise ou transition vers une nouvelle forme de construction?

Dans les faits, les inquiets retiennent les déclins de l’industrie et les maigres performances économiques, dans un contexte pourtant exceptionnellement favorable de taux bas et de matières premières peu chères. Les confiants observent le renforcement des marchés d’emplois dans le monde et une tendance généralisée à la hausse des pouvoirs d’achats.

Le propre de la croissance molle est que la tendance prend plus de temps à s’affirmer. Face aux incertitudes économiques, les investisseurs se montrent alors plus sensibles aux prises de positions politiques à court terme : des banques centrales sur les politiques monétaires ; des producteurs sur le cours du pétrole ; de l’Union Européenne sur la crise du terrorisme et des migrants ou bientôt, sur le risque de Brexit ; de la Chine sur le cours du Yuan…

Certains voient donc un rééquilibrage des forces de production, dans des cadres réglementaires et fiscaux plus contraignants ; le préalable à une croissance soutenable. D’autres voient les limites d’un monde inégalitaire, en panne d’envie pour les plus riches et en marge du système pour les plus pauvres.

Dans l’attente de signes plus décisifs et de politiques plus affirmées, l’investisseur prudent s’assurera d’une volatilité réduite sur son portefeuille là où l’investisseur opportuniste privilégiera, lui, la sélection de valeurs par les fonds de convictions.

 


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