L’avenir de la Grèce est un enjeu politique plus qu’économique pour l’Union Européenne. Que le pays sorte ou reste dans l’Union, les conclusions des dirigeants européens doivent montrer la capacité de la Zone Euro à construire dans le temps un modèle pérenne et cohérent. La stabilité de l’euro face au dollar et le contrôle de la baisse sur les actions témoignent de la confiance des marchés dans le processus de négociations, quoique parfois polémique.

La correction des marchés était attendue mais prématurée, prétextée par le dossier grec (1,5% seulement du PIB de l’UE). Depuis avril, les fondamentaux en Europe et aux US accréditent l’idée d’une croissance ordonnée. Un quelconque accord des créanciers libèrerait vraisemblablement un nouveau rebond des marchés, d’autant plus qu’en réaction à la hausse du dollar, la Fed semble envisager un différé de son durcissement monétaire à la fin 2015.

La menace la plus sérieuse est à surveiller du côté de l’Asie. Le ralentissement chinois couplé à la hausse du dollar prend en tenaille toute l’économie asiatique entre baisse des ressources tirées de l’export, surcapacités de production et surcoût des capitaux engagés.

Renforcer les positions. Privilégier les actions européennes et les structurés.

 


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