3 éléments fragilisent les marchés depuis fin décembre – le pétrole, la BCE, la Grèce – mais ils nous semblent actuellement spéculatifs à court terme seulement, sans modifier des perspectives positives à un ou deux ans.

L’effondrement du pétrole inquiète sur l’état de l’économie mondiale et plus gravement, sur la solidité des banques qui ont financé la production. Mais il est le résultat d’une bataille entre producteurs arabes et américains, conduisant à un sur-stockage alors que l’Amérique revendique sa nouvelle indépendance énergétique avec les produits de schiste. Dans l’attente de nouveaux accords, la baisse des cours favorise l’Europe et l’Asie.

La BCE peut-elle relancer l’économie (et surtout les cours de bourse)? Le calendrier d'une intervention est-il opportun ? L’économie ne manque pas de liquidités. Les taux obligataires sont au plus bas. Et l’euro a déjà perdu 15% sur le dollar en 8 mois. Aux états et aux entreprises de contribuer maintenant à la croissance. La BCE a déjà rassuré sur sa vigilance et contre un krach obligataire.

La montée de l’extrême gauche en Grèce fait craindre une nouvelle renégociation de la dette du pays. Toutefois, on ne parle ici ni d’éclatement de l’Europe ni de crise financière.

 


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