Les marchés s’inquiètent de l’incidence du ralentissement économique en Chine, 2ème puissance économique au monde, sur les autres puissances mondiales. (Les Emergents représenteraient 30% du CA des sociétés cotées US, dont la Chine 6%.)

La déprime spéculative des ménages chinois investis en bourse sur le 1er semestre a été relayée courant août par une série de statistiques négatives concernant la production industrielle, la consommation et la confiance des investisseurs. Elles ont forcé le caractère dramatique de la dévaluation du yuan (renmimbi) le 11 août, supposée traduire l’inquiétude de l’administration chinoise. Les devises exotiques ont suivi à la baisse contre dollar.

Cependant, l’économie se renforce aux Etats-Unis (PIB de +3,7% au T2, bien supérieur aux +2,3% attendus) et en Europe, avec un chômage en baisse et des indicateurs de confiance en hausse.

Nous pensons que les marchés connaissent une crise d’inquiétude qui ne remet pas en cause la vue positive de l’économie mondiale, notamment occidentale, sur les 12 prochains mois. La chute des matières premières pèsera durablement sur des pays producteurs (Brésil, Russie…), la croissance de la Chine est plus chaotique et doit trouver ses nouveaux moteurs en stimulant le pouvoir d’achat des ménages, mais ces facteurs sont plutôt favorables à la redynamisation des économies occidentales, en redonnant de la compétitivité à la production locale.

Les niveaux de marchés actuels sont de bons points d’entrée pour les produits structurés. Attention toutefois au scénario contrariant : les analyses techniques (graphiques) sont pessimistes et annoncent des baisses généralisées plus marquées, sur des fondements plus psychologiques. Rester donc très prudent à court terme sur les classes actions. Trop tôt pour entrer ; voire sortir et attendre…

 


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