Les banques centrales sont soumises à un numéro d’équilibristes pour plaire aux marchés. L’annonce de hausse des taux, comme à l’inverse, le maintien de taux bas ont montré cet été leur tendance à enfoncer les cours de bourse. Il apparaît que les marchés acceptent un seul scénario : Côté américain, des fondamentaux positifs mais que la Fed jugera insuffisants pour relever ses taux (ex : le PIB attendu au T3 à +1,5% seulement). Côté européen, des annonces convaincantes de Mario Draghi permettant d’anticiper des recours massifs de la BCE à de nouveaux instruments monétaires, « non conventionnels ».

Ce que veulent donc les marchés : de médiocres résultats positifs !

Fed et BCE ont donné rendez-vous début décembre pour de nouvelles positions fortes. A défaut d’acte, les marchés croient en la bienveillance durable des banques centrales. Ils retiennent ainsi les statistiques encore positives (quelles que soient les tendances éventuellement en repli) pour faire rebondir les cours.

En balance sur les prochains mois : soit des vagues de hausse (« Bull market ») avec un interventionnisme monétaire capable de durer tant que la croissance mondiale doute. Soit des vagues de baisse (« Bear market ») en cas de mauvais résultats économiques et de discrédit sur les banques centrales.

Les marchés restent donc bien connectés à la macroéconomie…

 


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