60 G€ par mois, soit 1.080 G€ d’ici septembre 2016 : c’est le montant des injections de la BCE sur les marchés à travers le rachat de dettes souveraines. Conséquences immédiates de l’annonce, l’euro plonge ainsi que l’ensemble des taux d’Etats européens.

Les analystes prévoient une hausse de la volatilité en 2015 du fait des changements politiques (tappering de la Fed, QE de la BCE, plan Juncker, gauche radicale en Grèce, prix du pétrole sur les Emergents, crise en Ukraine…)

Mais le monde veut y croire : La confiance du consommateur américain est au plus haut de 2007 (chômage de 10,2% à 5,6% en 5 ans, marché auto au niveau avant crise, immobilier 2 fois moins actif mais en croissance moins spéculative, capacités de production à 80%...). L’Europe partage un enthousiasme morose… Depuis le stress d’octobre, la confiance revient en Allemagne et la France est moins pessimiste. L’opium de la BCE détend les créanciers et encourage les débiteurs (PMI et ZEW rebondissent), pour faire face aux difficultés (aucune croissance industrielle, chômage bloqué à 11,4%, limite de déflation...)

Avec le sentiment que dans sa réorganisation, le monde se construit, les marchés achètent le risque.

 


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