Gare au risque obligataire !

Les Républicains tiennent donc à la fois la présidence des Etats-Unis et les deux chambres du Congrès (Sénat et Représentants). Cette domination est de nature à porter plus loin les décisions politiques ; si Donald Trump sait trouver l’union dans cette unité de façade. D’où de grandes attentes immédiates… et des doutes à venir.

Le nouveau cap de Trump, post vociférations déroutantes, produit sur les marchés des anticipations de croissance et d’inflation. Il passe par le renforcement du protectionnisme, les travaux d’infrastructures et la baisse des impôts. Du coup, éviter les dettes d’états qui subissent une hausse des taux (la Fed ajoutant probablement la sienne en décembre) et préférer les actions (plus dans la finance et la construction que dans l’immobilier) et les crédits d’entreprises (pour la baisse des spreads).

En appui de ces spéculations politiques, les statistiques US sont en hausse : emploi, immobilier, consommation, confiance. Le prétexte Trump est trouvé pour permettre aux gérants obligataires de commencer leur sortie de produits de taux jugés très chers depuis trop longtemps.

L’Europe de son côté, reste embourbée dans ses dislocations politiques. Depuis la stimulation des marchés par la BCE en mars 2015, aucun nouveau moteur. Seulement des alertes à la baisse : la Grèce, le Yuan, le pétrole puis le Brexit. Peu de capitaux à attendre sur la Zone Euro sans plan de relance.

 


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