Economie contrastée : Croissance ferme aux US (3,5% au T3), avec une reprise encourageante de l’immobilier, et une multitude de records sur les marchés. Assombrissement des perspectives en Europe, au bord de la récession, y compris en Allemagne, avec des indices boursiers stables. Ralentissement supérieur aux attentes en Chine, justifiant une baisse surprise des taux de la banque centrale.

La BCE a réaffirmé sa détermination à apporter par tous moyens les liquidités nécessaires à l’économie et permettant d’éloigner le risque de déflation. Mais les marchés hésitent depuis un mois sur l’hypothèse d’un Quantitative Easing à l’européenne, sans savoir s’il faut attendre le redressement des cours, lentement sous l’effet privé des entreprises ou plus rapidement, sous l’effet institutionnel de nouvelles liquidités.

Dans ce contexte préoccupant, l’Europe politique, sous la présidence de JC Juncker, identifie les projets d’investissement (300 G€) permettant d’appuyer la bonne volonté de la BCE et d’employer les liquidités d’un nouveau programme monétariste. Les marchés devraient être preneurs d’autant de mobilisation politique pour la croissance.


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