Le temps revient à la sélection de valeurs.

La volatilité des marchés se confirme. Analyse graphique et analyse fondamentale s’opposent (ou se complètent). Pour l’une, risque de CAC 40 vers 3.200 points sous 18 mois ; pour l’autre, opportunités sur des sélections de valeurs.

La chute du pétrole et le repli des marchés actions chinois sont les deux catalyseurs des marchés internationaux depuis mi-décembre. Ils manifestent des craintes à court terme, relatives aux tensions géopolitiques entre producteurs de pétrole (au sein de l’OPEP, avec les Etats-Unis, voire avec la Russie) et relatives au ralentissement économique dans les pays Emergents.

Mais actuellement, le cours du pétrole et la croissance en Chine sont deux variables politiques contrôlées par les Etats et non des indicateurs de croissance. Bien que préjudiciables à court terme pour les secteurs de l’énergie et les sociétés exportatrices, le moindre coût des matières premières, le réajustement des devises (euro et yuan face au dollar), et la nouvelle considération chinoise pour son marché domestique, servent le rééquilibrage de l’économie mondiale : unités de production repensées, redistribution des chiffres d’affaires, amélioration des marges, facilités de financements.

Certes, les Etats-Unis amorcent une fin de cycle, plombé par l’industrie en déclin, et l’Europe peine à créer de l’emploi dans l’économie moderne. Mais les services et la consommation des classes moyennes s’affirment encore comme deux moteurs de croissance dans le monde. Le contexte est favorable aux nouvelles stratégies d’entreprises et à l’émergence de nouveaux acteurs. Les marchés actuels sont vus comme des points d’entrée pour des gestions moins indicielles et davantage sélectives.

 


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