Plus que jamais, les marchés se raccrochent à la politique monétaire de la Fed pour ajuster leurs investissements. La nomination de Janet Yellen dans la continuité de Ben Bernanke maintient les marchés sous morphine et leur fait accepter des statistiques en mi-teinte : notamment un mauvais été (immobilier, consommation, chômage) après les bons résultats du T2.

Avec des PIB supérieurs aux attentes au T2 en Europe, domine le sentiment positif que la crise financière s’éloigne et que l’économie, en réorganisation, se stabilise (+0,2%). Les PMI s’améliorent mais les perspectives de croissance restent limitées avec des capacités de production en excès, un chômage élevé, une austérité budgétaire marquée et des exportations ralenties par les Emergents.

Contexte défavorable aux marchés émergents : affaiblissement de leurs croissances, espoirs nouveaux en occident et doutes sur le resserrement monétaire US ont causé le reflux massif des capitaux et la baisse des indices.

L’économie est dans cette phase annoncée de croissance molle. En l’absence de catalyseur (comme la crise en Syrie cet été), les marchés devraient rester positifs sur 2013, malgré des prises de profits possibles.

 


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