Les marchés restent portés depuis deux ans par les liquidités abondantes des politiques monétaristes et la tendance économique positive : Aux US, croissance de 2 à 3% par trimestre (avec l’exception des -2,9% dans l’hiver 2014) et baisse du chômage de 10% à 6%. En Europe, reprise amorcée depuis un an avec un taux limité de +0,2 à +0,5% par trimestre.

L’été est menaçant pour les marchés : les marchés actions et obligations sont chers (plus hauts historiques aux US), les indicateurs avancés sont plutôt favorables mais contrastés, la croissance n’est pas à la hauteur d’une reprise et les marges des entreprises sont faibles. Par ailleurs, les nouvelles tensions géopolitiques et les risques de crise financière en Asie font craindre pour l’économie réelle.

Les marchés abreuvés de liquidités n’anticipent pas de crack et s’accommodent des perspectives d’ajustements, en l’absence d’élément vraiment nouveau. Les obligations courtes apportent une protection du capital à défaut de rendement. Les actions se répartissent selon les préférences, aux US pour le modèle économique, en Europe voire en France pour le rattrapage de cours, dans les pays Emergents pour l’accélération économique.

 


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